Bisexualité : les Françaises de plus en plus attirées ?

Dans les salles obscures comme au petit écran, la bisexualité féminine semble de moins en moins tabou. Les femmes elles-mêmes abordent désormais plus facilement ce sujet. Alors, les tabous sont-ils en train de tomber concernant ce sujet en France ? La bisexualité attire-t-elle vraiment de plus en plus de femmes ?

Une attirance grandissante pour les autres femmes

L’Ifop a récemment publié les conclusions d’une étude destinée à déterminer si les femmes ont effectivement un penchant de plus en plus prononcé pour la bisexualité. Pour obtenir un résultat reflétant au mieux la réalité, cet institut a décidé d’interroger deux milles femmes majeures concernant leur attirance envers les personnes du même sexe qu’elles.

Il en ressort que 25% des sondées de moins de 25 ans déclarent avoir effectivement déjà eu une attirance pour une autre femme. A titre de comparaison, ce chiffre dépassait difficilement les 7% en 2006. Chez les hommes, en 2016, il n’est que de 10%.
Toutefois, cette progression de la bisexualité féminine ne concerne pas uniquement cette tranche d’âge car, dans leur ensemble, cela concerne 18% des sondées en 2016, contre 5,9% dix ans plus tôt.

Peu de passage à l’acte

L’idée même de ressentir une attirance purement physique ou même d’une infidélité avec une autre femme n’est donc plus un tabou dans l’Hexagone. Un phénomène qui n’est toutefois pas une spécificité tricolore puisqu’il a également été constaté dans un certain nombre de pays de la Communauté Européenne ou outre-Atlantique. Par contre, pour ce qui est de transformer l’envie en réel contact charnel, c’est tout autre chose puisque seulement 10% des femmes reconnaissent avoir déjà batifolé avec une autre femme. Ce pourcentage est sensiblement supérieur à celui constaté en Amérique du Nord par exemple (8,7%).

Toujours est-il que se glisser sous la couette entre femmes pour des câlins torrides, cela n’implique pas nécessairement être bisexuelle ou homosexuelle puisque les sondées ne seraient que 3% dans le premier cas, et moitié moins dans le second.

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Cette entrée a été publiée dans La femme le par Tophe.

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