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Recit X : Je matte par la fenêtre mes voisins (partie 2)
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1Recit X : Je matte par la fenêtre mes voisins (partie 2)
Corrigé et résumé par Dialogue69 le 15/08/2024
Publié le 15/08/2024
Une histoire de voyeurisme (partie 2)
Il me fallut quelques minutes pour reprendre mes esprits. Et quelques minutes supplémentaires pour peser le pour et le contre : peut-être que c’était un genre de piège, qu’ils me faisaient venir pour pouvoir m’humilier ou me punir de mon voyeurisme illégal. Ou me découper en petits morceaux, allez savoir. Je n’avais même pas osé imaginer cette situation dans mes fantasmes les plus fous, et à présent je n’étais plus si sûre que le jeu en veuille la chandelle. J’admirais ce couple, je brûlais de désir de les rejoindre, mais est-ce que cela valait vraiment le coup de risquer d’être enfermée avec deux psychopathes ? Bien sûr, vu d’à travers ma fenêtre, ils avaient l’air d’être des gens très bien. Mais observer les gens faire l’amour à travers un télescope n’est pas la meilleure façon de découvrir leur personnalité profonde. Rien n’était sûr, donc.
Mais je n’étais pas capable de résister. Je le savais déjà, et ces questionnements n’étaient au fond qu’une façade destinée à me faire croire à moi-même que j’étais encore un tant soit peu raisonnable. Sauf qu’au fond… Eh bien, je ne l’étais pas. Je voulais être avec eux, me joindre à leurs ébats, caresser leurs peaux qui semblaient si douces et sentir leurs souffles dans le creux de mon cou. Si je ne tentais pas ma chance maintenant, je le regretterais toute ma vie. Et si j’attendais trop longtemps, ils allaient peut-être changer d’avis. Alors, malgré les risques et l’étrangeté globale de la situation, je m’étais décidée. J’avais enfilé une robe moulante, – autant faire bonne impression, après tout – fermé en toute hâte la porte de chez moi, et je m’étais précipitée vers le bâtiment d’en face.
Une fois arrivée devant la porte indiquée, cependant, je me sentais bien moins sûre de moi. C’était beaucoup trop beau pour être vrai, et j’étais sans doute naïve d’avoir marché aussi vite. Sans doute qu’on essayait de se moquer de moi. Mais, malgré tout, je ne parvenais pas à faire demi-tour. Du bout des doigts, je toquai contre le battant de bois de la porte ; et presque aussitôt, Il vint m’ouvrir. Il ne portait qu’un jean et une chemise négligemment ouverte, et je me sentis aussitôt frissonner de désir. Il recula légèrement pour me laisser entrer, une moue surprise aux lèvres.
- Entre, lâcha-t-il, fais comme chez toi. Je ne pensais pas que tu viendrais.
Mon cœur battait à tout rompre. Est-ce qu’il allait juste faire comme si de rien était, comme s’il venait de m’inviter prendre le thé ? Je me sentais gênée rien qu’à l’idée qu’il évoque la raison de ma présence ici.
- Ça fait quelques jours qu’on s’est aperçus de ton manège, poursuit-il. Je dois juste dire que… On ne s’attendait pas vraiment à ce que tu sois une jolie fille.
Je laissai échapper un petit rire, plus flattée qu’il ne l’aurait fallu. A vrai dire, je ne m’attendais pas à ce que les choses se passent comme ça non plus.
- D’un côté, ce n’en est que plus excitant, murmura une voix féminine sortie d’allez savoir où.
Je me retournai et La cherchai du regard. Elle ne fut pas dure à trouver : l’appartement n’était pas si grand. Blottie dans un fauteuil, elle était entièrement nue et me fixait avec un regard qui ne fit que jeter de l’huile sur le feu de mon désir. Elle était si belle… Si je trouvais son compagnon attirant, ce n’était en rien comparable avec ce qu’elle éveillait en moi. Sa peau si blanche, si pure, qui semblait si douce, ses seins à la courbe parfaite, son pubis offert à ma vue… C’en était presque trop pour moi. Je tentai de garder contenance malgré tout, et bredouillai quelques mots sans trop y réfléchir :
- Je sais que je n’aurais pas du vous espionner… Et je ne sais pas si j’aurais du venir. Je n’ai pas pu résister.
Elle se leva, sans répondre. Elle s’approcha de moi avec une lenteur sensuelle, et passa sa main dans le creux de ma nuque avant de m’attirer à elle. Le souffle court, je la laissai faire et me collai à elle, pour l’embrasser langoureusement tandis que son – notre – partenaire s’approchait à son tour. Je passai mes mains sur ses seins, ses hanches, ses fesses, oubliant presque que nous n’étions pas seules. Mais Il nous rejoignit bien vite et s’empressa de se mettre en action, se rapprochant de moi pour coller son torse nu contre mon dos. Je me sentais si bien, entre eux deux, que je ne pus m’empêcher de laisser échapper un petit cri d’extase. Elle m’embrassait toujours, et bien vite elle me poussa sur le lit tandis que son compagnon se déshabillait. Allongée sur le dos, je la laissai remonter ma robe, descendre le long de mes seins puis de mon ventre pour finalement arriver jusqu’à mon entrejambe, qu’elle s’empressa de lécher tandis qu’Il s’allongeait à côté de moi, enfin nu. Je me contorsionnai un peu pour accéder à son pénis : il n’y avait pas de raison que je sois la seule à prendre du plaisir, après tout. Alors qu’Elle titillait toujours mon clitoris du bout de sa langue, m’arrachant des gémissements de désir, je me mis à lécher son membre avec toute l’ardeur dont j’étais capable.
J’atteins l’extase avec une rapidité et une intensité que j’avais rarement connues jusque-là, malgré la position inconfortable dans laquelle je devais me tenir pour ne laisser de côté aucun de mes partenaires. Excité sans doute par ce qui venait de se passer entre sa copine et moi, Il prit les choses en main. Attrapant mes fesses pour me retourner afin de me prendre en levrette, il me pénétra sans autre forme de préavis, à peine quelques secondes après mon premier orgasme. Agenouillée en face de moi, Elle m’embrassait le cou tout en me susurrant des choses coquines à l’oreille. Je l’embrassai avec rage, puis collai sa poitrine contre ma bouche afin d’étouffer mes gémissements de plus en plus sonores. Il allait de plus en plus vite, laissant lui aussi échapper de petits grognements de plaisir. Alors que je m’attelais à lécher ses seins ronds et délicats, Il me prit par surprise en m’assénant une violent claque sur la fesse qui m’amena à mordre le téton de ma partenaire. Loin de m’en tenir rigueur, elle émit un cri de contentement et m’attira à elle afin de m’embrasser à nouveau, avec une fougue renouvelée. Je sentais ses ongles dans ma nuque, griffant ma peau presque jusqu’au sang, et je me surpris à penser que jamais douleur n’avait été plus agréable. C’est à ce moment que je jouis une nouvelle fois, quelques secondes à peine avant que mon partenaire ne relâche sa semence.
Il se retira et je retombai à plat ventre sur le matelas, à bout de souffle. Jamais de ma vie je n’avais connu une partie de jambes en l’air si intense. Il faut dire que c’était mon premier plan à trois… Et que ça c’était passé bien mieux que je n’aurais pu l’imaginer.
- Déjà fatiguée ? Me murmure-t-Elle à l’oreille tout en passant sa main sur la courbe de mes fesses. On pourrait remettre ça…
Je me redressai sans attendre, et scellai encore une fois mes lèvres aux siennes avant d’embrasser notre amant commun – je ne voulais pas faire de jaloux.
- Je ne suis pas fatiguée, annonçai-je, précipitamment. Je pourrais faire ça toute la nuit. Au fait, euh… C’est quoi vos prénoms ?
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6 1Je matte par la fenêtre mes voisins (partie) 1
Corrigé et résumé par Dialogue69 le 12/08/2024
Publié le 12/08/2024
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