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Recit sexe : Rencontre inatendue

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    Recit sexe : Rencontre inatendue

    Corrigé et résumé par Dialogue69 le

    Publié le

    seins


    C’était il y a un peu plus de deux ans. Je venais d’avoir vingt ans et je m’étais mis en tête, pour une fois, de chercher une relation sérieuse. Je me disais qu’il était temps de mûrir, ou quelque chose comme ça – drôle d’idée, je sais.
    Enfin, bref. Ne sachant pas trop où chercher le futur homme de ma vie, je m’étais inscrite sur un site de rencontres. Bien sûr, au fond de moi je rêvais d’une rencontre inattendue, comme dans un film à l’eau de rose ; mais il fallait savoir rester réaliste, et ce genre de sites était encore le meilleur moyen de trouver quelqu’un qui corresponde à mes attentes. Quelques jours plus tard, donc, un jeune homme qui au premier abord semblait tout à fait charmant m’invitait à prendre un verre en sa compagnie.

    Tout cela aurait pu se terminer comme prévu. J’aurais pu passer une bonne soirée avec Steve – tel était son prénom – tomber amoureuse de lui, emménager avec et adopter un labrador. Nous avions parlé de nos attentes, et nous semblions être sur la même longueur d’ondes ; un peu trop optimiste, je ne pouvais m’empêcher de penser que cette soirée marquerait le début d’une belle histoire d’amour.
    Mais que voulez-vous, la vie nous réserve bien des surprises. Et figurez-vous, mesdames et messieurs, que le fameux Steve était ennuyeux à mourir. A part un vague désir de trouver une relation stable, nous n’avions absolument rien en commun – et il était bien moins charmant en vrai qu’en photo. Tandis qu’il me parlait des aléas du métier de comptable, je tentais de me souvenir de la dernière fois que je m’étais autant ennuyée. Ça remontait à plusieurs années, il faut dire. Les cours de philo en terminale, probablement. Je n’avais pas particulièrement envie d’être impolie envers ce brave Steve, mais je sentais que j’allais devoir écourter le rendez-vous si je ne voulais pas m’endormir en plein milieu de son discours.

    - Je vous ressers quelque chose, mademoiselle ?

    Je sursautai légèrement : je n’avais pas entendu la serveuse arriver. Je levai les yeux vers elle, et sans que j’y prenne réellement garde mon regard s’attarda sur le sourire qu’esquissaient ses lèvres pulpeuses. Peut-être était-ce parce que je n’avais vraiment pas envie de regarder Steve, mais cette jeune fille me semblait quoi qu’il en soit tout à fait à mon goût. Et quelque chose, dans son regard, laissait espérer qu’il y avait une chance que cela soit réciproque.

    - Oui, euh… Un whisky. Sec. Je vais payer, ne t’en fais pas, ajoutai-je à l’intention de Steve dont l’expression s’était teintée d’une certaine inquiétude.

    Elle acquiesça et partit, non sans m’avoir lancé un regard désolé. Il me semblait qu’elle avait immédiatement saisi la situation dans laquelle je m’étais fourrée. Mais, à part me ramener la boisson commandée, je ne voyais pas bien ce qu’elle allait pouvoir faire pour moi.
    Retenant un soupir, je tentai de garder contenance. Je n’étais déjà pas à fond dans ce rendez-vous, et il avait fallu que la plus belle serveuse de la région vienne faire papillonner ses grands yeux noirs à quelques centimètres de mon visage… Rien que d’y penser, j’en avais des frissons – mais je me gardai bien de le laisser paraître, histoire que Steve ne le prenne pas pour lui.
    Absorbée par les efforts que je faisais pour ne rien laisser paraître de mon émoi ou de mon manque d’intérêt pour ce que racontait mon interlocuteur, je ne vis pas revenir la serveuse. Je ne la vis pas non plus trébucher, et en aucun cas je n’eus le temps de l’éviter lorsqu’elle renversa sur mon haut la boisson qu’elle venait de me ramener.

    - Mon dieu, balbutia-t-elle, je suis tellement désolée. Ça partira avec un peu d’eau… Suivez-moi, je vais arranger ça.

    J’adressai à Steve un signe qui pouvait aussi bien vouloir dire « je reviens » que « ciao, tête de con », et je la suivis jusqu’aux toilettes. Je n’arrivais pas à croire à ce qui était en train de m’arriver. Ça avait l’air d’un signe divin, ou quelque chose comme ça…

    - Tu devrais enlever ton t-shirt, glissa-t-elle, une fois la porte des toilettes refermées derrière nous. Ce sera plus facile à nettoyer.

    Le soudain tutoiement, le ton employé et le regard insistant qu’elle portait à ma poitrine semblaient confirmer mon intuition de tout à l’heure, sans pour autant que je parvienne à savoir avec certitude si oui ou non elle était en train de flirter avec moi. Je m’exécutai néanmoins, révélant à sa vue mes petits seins blancs – je ne portais pas de soutien-gorge. Cette fois, pas de doute : elle regardait bien mes seins. Et elle semblait, par ailleurs, avoir perdu tout intérêt pour le t-shirt tâché que je tenais à présent à la main.

    - Je ne suis pas si attachée à ce haut, en réalité, murmurai-je.

    Et, sans plus de préliminaires, elle franchit les deux pas qui nous séparaient et me plaqua contre le mur avant de m’embrasser avec fougue. Je songeai brièvement au fait que nous n’avions pas fermé la porte, mais cela me sortit de l’esprit lorsqu’elle se mit à mordiller la peau de mon cou, tandis que sa main glissait vers mon entrejambe. Après tout, cela donnait un petit côté exhibitionniste qui ne me déplaisait guère à notre aventure.
    Le souffle coupé par l’excitation, je me laissai glisser le long du mur poisseux des toilettes et jetai mes chaussures dans un coin de la pièce, avant d’enlever mon pantalon pendant qu’elle faisait de même. Sans plus attendre, elle enfouit sa tête entre mes cuisses et je ne pus rien faire d’autre que me cramponner à son dos, submergée par une vague de plaisir. C’était loin d’être ma première fois avec une autre fille, mais celle-ci savait se servir de sa langue comme personne avant elle ne l’avait fait. Je dus me mordre la langue pour ne pas crier trop fort lorsque j’atteins l’orgasme, un peu plus d’une minute après qu’elle avait eu commencé – je vous avait dit qu’elle était douée.

    Me redressant brusquement, je mis à profit toute la force de mes maigres bras pour la soulever et la caler sur le lavabo afin de la lécher à mon tour. Renversée en arrière et agrippée aux parois de faïence, elle haletait tandis que ma langue se promenait aux alentours de ses grandes lèvres, espérant que cela ne rendrait que plus agréable le moment où j’atteindrais son clitoris. Une technique qui sembla porter ses fruits, puisqu’il suffit de quelques dizaines de secondes passées sur son bouton de plaisir pour qu’elle jouisse à son tour – il faut dire que, pour ce qui est du cunnilingus, je ne suis pas la plus mauvaise non plus. Mais il y avait quelque chose de spécial avec cette fille, une attirance chimique à laquelle ni elle ni moi ne savions résister. Sans doute était-ce en partie dû au contexte, à ce que la situation avait d’excitant ; quoi qu’il en soit, jamais une de mes partenaires n’avait atteint l’orgasme aussi rapidement. Et je lui en aurais procuré bien d’autres, si Steve n’avait pas soudainement ouvert la porte des toilettes, me trouvant le visage enfoui entre les jambes d’une quasi inconnue.

    Après qu’il eut quitté la pièce à grand renfort de cris de colère et de portes claquées – réaction plutôt compréhensible, en soi – je ne pus m’empêcher d’éclater de rire. Ma conquête s’esclaffa à son tour et nous restâmes là, à nous marrer comme des imbéciles sur le sol sale de toilettes de bar. Pas la fin de soirée à laquelle je m’attendais. Même si, finalement, c’était sans doute mieux que tout ce à quoi j’aurais pu m’attendre… Ce que, dans un élan de romantisme, je m’empressai de dire à ma partenaire.

    - Tant mieux, me susurra-t-elle à l’oreille. Parce que pour être complètement honnête, j’ai fait exprès de renverser ton verre.

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