On le sait, avoir un rapport sexuel procure un bien-être qui va bien au-delà du simple moment de la jouissance. En revanche, jusqu’ici, personne n’avait jamais cherché à savoir combien de temps duraient ces bienfaits sur l’organisme ou le physique. Des chercheurs s’y sont donc intéressés.
Ocytocine, hormone du plaisir
Résumer les bienfaits procurés par une partie de jambes en l’air avec sa moitié, sa maîtresse ou son amant si l’on est infidèle, au seul moment de la jouissance est loin de refléter la réalité.
Depuis longtemps, on sait que cela influe sur la forme physique et moral et, de manière plus générale, sur la sensation de bien-être personnel. Pour certaines personnes, cela influe sur l’état de santé générale, pour d’autres, permet d’atténuer certains problèmes de peau et pour tout le monde, cela procure un vrai bonheur qui dure pendant plusieurs heures grâce à la libération d’une hormone par l’hypophyse, l’ocytocine. Cela vaut d’ailleurs à cette dernière le surnom d’hormone du plaisir.
Un gros câlin pour deux jours de bonheur
Toutefois, jusqu’ici, personne ne s’était jamais posé la question de savoir combien de temps, justement, durait cette phase de bien-être suivant un rapport sexuel. Une équipe de chercheurs a donc décidé de se pencher sur la question.
Pour cela, ils ont mesuré la quantité d’hormone du plaisir libérée dans l’organisme d’hommes et de femmes après un coït. Pour cela, des couples dans la moyenne ont été sélectionnés, c’est-à-dire des couples ayant en moyenne 8,7 rapports sexuels par mois. Il a été demandé à chacun d’eux d’inscrire sur un document les moments où ils avaient des rapports, ainsi que leur impression quant au bien-être de leur couple, ceci pour faire le lien avec le taux d’ocytocine dans le sang.
Dans tous les cas, les participants ont indiqué ressentir 2 jours entiers de bien-être, soit 48 heures, et ce, quel que soit l’âge des personnes interrogées.
De là à se demander si le secret des couples épanouis, même après des années, n’est pas lié à un nombre plus important de câlins que la moyenne, il n’y a qu’un pas.